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jeudi 26 octobre 2017

France : Kadhafi paie l'élection de Sarkozy qui le tue en 2011

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 26/10/17



Kadhafi : C'est moi qui l'ai fait arriver au pouvoir en France
(il fait référence à Sarkozy)
La journaliste Delphine Minoui : Comment ?
Kadhafi : Nous lui avons donné les financements nécessaires
pour qu'il puisse gagner les élections. Il était venu me rendre visite sous cette tente là
et il m'a demandé un soutien financier si vous voulez et on l'a soutenu financièrement.
Il a gagné les élections.
(Le Figaro)

Pascal Henry: C'était combien ce montant ?
Yaher : 50 millions pour Sarkozy et 20 millions pour les intermédiaires
(Pièces à convictions)



"Selon un membre de l’équipe, François Fillon ou
Claude Guéant faisaient partie des « patrons » qui ont touché." cf infra


Nous les avons tous vues !
Les images de Kadhafi reçu en grande pompe à l’Élysée par le Président français Nicolas Sarkozy en décembre 2007, peu de temps après avoir été élu Président.
A ce moment là, les deux Présidents ne paraissaient pas être des ennemis, loin de là.

Fabrice Arfi, journaliste à Médiapart décrit l'accueil qu'avait réservé Sarkozy à Kadhafi :
"Rappelez-vous l'accueil de Mouammar Kadhafi à Paris, un accueil somptuaire, somptueux, comme aucune démocratie ne l'a jamais offert à Mouammar Kadhafi."
Pourtant, quatre ans plus tard, avec l'ONU, Sarkozy attaquait la Libye.
Du au .
Puis, le 20 octobre 2011, avec la complicité d'Assad, il commandite l'exécution de Mouammar Kadhafi
Pourquoi ce revirement ?

FAIRE TAIRE SON COMPLICE

Nous le savions mais en avons maintenant toutes les preuves,

Peu de temps avant d'être tué, Kadhafi avait menacé Sarkozy de "dévoiler un grave secret" qui aller "entraîner la chute de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale".
"Le régime libyen a affirmé jeudi 10 mars, via son agence officielle, que la révélation d'un "grave secret" allait entraîner la chute du président français Nicolas Sarkozy, peu après la reconnaissance par Paris du Conseil national de transition comme représentant du peuple libyen. L'agence officielle libyenne Jana a annoncé avoir "appris qu'un grave secret va entraîner la chute de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale"." Le Monde

Nous avions déjà le témoignage de Kadhafi lui même qui, 7 mois avant d'être assassiné, avait témoigné auprès de la journaliste du Figaro Delphine Minoui de son financement de la campagne de Sarkozy.

Tout cela est un secret de polichinelle...

Mais pour la justice en France .... qui n'aime pas les affaires policito-financières..... il faut énormément de preuves..... et encore .... la plupart du temps les juges ne veulent même pas les voir..... pour que quelques protagonistes de l'affaire puissent être mis en examen.

C'EST SON CORRUPTEUR QUE SARKOZY A TUÉ


La première journaliste à avoir exposé la preuve de la corruption de Sarkozy par Kadhafi est Delphine Minoui du Figaro. Une vidéo et un enregistrement datant de mars 2011 montrant le témoignage de Kadhafi affirmant avoir financé la campagne électorale de Sarkozy sont visibles dans le documentaire de Pascal Henry de l'émission "Pièces à conviction".

"C'EST MOI QUI L'AI FAIT ARRIVER AU POUVOIR EN FRANCE

NOUS LUI AVONS DONNÉ LES FINANCEMENTS NÉCESSAIRES
POUR QU'IL GAGNE LES ÉLECTIONS"
(Témoignage de Kadhafi sur Sarkozy peu de temps avant sa mort)


Interview de  Kadhafi par Delphine Minoui (Le Figaro):

Kadhafi : C'est moi qui l'ai fait arriver au pouvoir en France (il fait référence à Sarkozy)
La journaliste Delphine Minoui : Comment ?
Kadhafi : Nous lui avons donné les financements nécessaires pour qu'il puisse gagner les élections. il était venu me rendre visite sous cette tente là et il m'a demandé un soutien financier si vous voulez et on l'a soutenu financièrement. Il a gagné les élections.
La journaliste Delphine Minoui : Pourquoi, à l'époque, vous avez accepté de financer sa campagne ?
Kadhafi : Pour nous, en tant que Libyens, si le Président de la République française gagnait les élections grâce à nos fonds, c'est vraiment un gain pour nous. (il rigole)
La journaliste : Vous avez financé l'essentiel de la campagne ou c'était juste une partie de la campagne électorale ?
La journaliste Delphine Minoui : Je ne sais pas. il nous a demandé un montant. On lui a donné le montant.
La journaliste : en liquide, en chèque
Kadhafi : chèque. Je ne sais pas moi je ne suis pas concerné par les choses...





La campagne présidentielle de 2007, c'est Kadhafi qui la finançait.

50 MILLIONS D'EUROS VERSÉS PAR KADHAFI A SARKOZY
POUR SA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE DE 2007

50 millions d'Euros ont été remis par Kadhafi à Sarkozy. Cela Médiapart l'avait déjà révélé en 2012.

50 millions pour Sarkozy : l'ancien premier ministre libyen confirme

Par et
« Je confirme qu’il existe bien un document signé par Moussa Koussa et qu’un financement a bien été reçu par M. Sarkozy. » L'ancien chef du gouvernement libyen, Baghdadi Ali al-Mahmoudi, confirme à Mediapart via son avocat, l’existence de la note publiée par Mediapart et le déblocage d'une somme de 50 millions d’euros en 2007 par le régime Kadhafi pour Nicolas Sarkozy. La note a été rédigée sous son autorité directe. Mediapart

Yaher (nom donné par "Pièces à convictions"), journaliste et militant kadhafiste, donne les montants dans le reportage "Pièces à convictions" en précisant qu'il existe des vidéos qui montrent les transactions.
Selon lui, c'était 50 millions d'euros pour Sarkozy et 20 millions d'euros pour les intermédiaires
Yaher : Ce que je sais c'est qu'à une période donnée qui correspond aux élections de Sarkozy, il avait besoin d'un certain montant et Kadhafi a versé ce montant ?
Le journaliste français : C'était combien ce montant ?
Yaher : 50 millions pour Sarkozy et 20 millions pour les intermédiaires (vois la vidéo ci-dessus)
Médiapart a pu récupérer récemment le rapport de l'Office anticorruption de la police judiciaire sur l'affaire des financements libyens de Sarkozy. Ce rapport est accablant pour Sarkozy ainsi que pour tout le parti UMP devenu LR. De nombreux politiques ayant des postes à responsabilité actuellement  ont largement participé à cette corruption.
"L’Office anticorruption de la police judiciaire a signé, le 5 septembre 2017, un premier rapport accablant dans l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy. Éric Woerth, trésorier de 2007 et actuel président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, est mis en cause. Les juges ont par ailleurs saisi plusieurs biens immobiliers de Claude Guéant. Plus de dix ans après les faits, le puzzle, enfin, prend forme. L’Office anticorruption (OCLCIFF) de la police judiciaire a signé, le 5 septembre dernier, un premier rapport accablant de 22 pages dans l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy et de son entourage, dont Médiapart a pu prendre connaissance." Médiapart

LES PIÈCES QUI PROUVENT LA CORRUPTION SONT NOMBREUSES


Dans son article du 20 octobre 2017, il y a 5 jours, Médiapart énumère toutes les pièces de cette affaire (certaines sont nouvelles) :

- Les carnets de Choukri Ghanem, ancien Premier Ministre et ministre du pétrole libyen dans lequel il notait les transactions destinées à l'équipe Sarkozy.
"Parmi les pièces connues se trouvent ainsi les carnets manuscrits de l’ancien premier ministre et ministre du pétrole libyen, Choukri Ghanem, qui consignait en avril 2007, soit quatre ans avant la guerre en Libye, des versements du régime Kadhafi au profit de l’équipe Sarkozy pour plusieurs millions d’euros"
Médiapart
- Le procès verbal de la CPI dans lequel le chef des services secrets libyens témoigne avoir envoyé cinq millions en liquide à Guéant et Sarkozy :
Le procès-verbal devant la Cour pénale internationale (CPI) de l’ancien chef des services secrets libyens, Abdallah Senoussi, qui a reconnu avoir envoyé à titre personnel à MM. Guéant et Sarkozy 5 millions d’euros en cash par l’intermédiaire de l’homme d’affaires Ziad Takieddine. Médiapart

- La note de mars 2013 des services secrets français  indiquant que la Libye possédait une vidéo prouvant le versement de 20 millions d'euros à Sarkozy. Le reportage de Pièces à conviction parle de ces vidéos. Moftah Missouri, interprète du guide, dit dans le documentaire :
Moftah Missouri : Les chefs d’État qui venait parfois préférait parler en tête à tête avec le guide mais ils oublient que toute conversation avec un chef d’État ou un chef de gouvernement ou n'importe quel autre dignitaire était enregistré. Il avait une sorte de bloc note et à l'intérieur de ce calepin il y a un appareil qui enregistre et puis on transfère l'enregistrement sur un disque laser. Et moi après leur départ je reçois l'enregistrement pour traduire ce qu'ils avait dit pour traduire. Donc j'étais au courant au courant même si je n'étais pas là physiquement.
Le journaliste : Et ça c'était systématique ?
Moftah Missouri : systématique oui
Ces pièces corroborent les nombreux témoignages des anciens dignitaires du régime libyen qui ont raconté les transferts de fonds entre Kadhafi et Sarkozy.
Le premier de ces témoignages est celui de Kadhafi lui même dactylographié plus haut.

ASSASSINAT DE KADHAFI PAR SARKOZY


Le journal italien « Corriere della Sera » avait jeté un pavé dans la marre avec son article de
Lorenzo Cremonesi qui titrait « Un agent français derrière la mort de Kadhafi », titre le quotidien.

Un agente francese dietro la morte di Gheddafi

traduction en français de l'article par Courrier International

C'est Mahmoud Jibril, Premier Ministre du gouvernement provisoire en 2011, qui a déclaré dans une émission télévisuelle en Égypte en juillet 2012:
"“C’est un agent étranger infiltré dans les Brigades révolutionnaires qui a tué Kadhafi”
Lorenzo Cremonesi affirme qu'un agent secret français était infiltré dans la fausse rébellion libyenne pour tuer Kadhafi :
"

Un barbouze était donc présent au moment du lynchage de Kadhafi par les rebelles. Au sein des cercles diplomatiques occidentaux présents dans la capitale libyenne, la théorie officieuse la plus répandue est que, si des services étrangers sont effectivement impliqués, “alors il s’agit presque certainement des Français”.

ASSAD A LIVRÉ KADHAFI A L’ÉLYSÉE


C'est grâce aux informations géographiques de localisation de Kadhafi transmises par Assad, le Président syrien que l'OTAN a pu trouvé Kadhafi pour l'assassiner.
En échange, la France aurait promis à Assad de "limiter les pressions internationales sur la Syrie
"Là-bas, Rami El-Obeidi, ancien responsable des relations avec les agences de renseignements étrangères pour le compte du Conseil national de transition jusqu’à mi-2011, nous a révélé comment l’OTAN avait pu localiser la cachette de Kadhafi après la libération de Tripoli par les révolutionnaires entre le 20 et le 23 août 2011. “À l’époque, on pensait qu’il s’était enfui dans le désert, en direction de la frontière sud de la Libye”, explique Obeidi. Mais en réalité, il s’était réfugié dans son fief de Syrte avec son fils, Mutassim, qui dirigeait les dernières troupes encore en état de combattre. Obeidi ajoute : “Là, le raïs a essayé de communiquer, grâce à son téléphone satellite Iridium, avec certains de ses fidèles qui avaient trouvé refuge auprès de Bachar El-Assad, en Syrie. Parmi eux, il y avait notamment son disciple chargé de la propagande télévisée, Youssef Shakir. Et c’est justement le chef d’État syrien qui a transmis le numéro de téléphone satellitaire de Kadhafi aux services secrets français.” La raison ? “En échange, Assad aurait obtenu de Paris la promesse de limiter les pressions internationales sur la Syrie en vue de faire cesser la répression contre le peuple en révolte.” Localiser le téléphone satellite et son propriétaire aurait ensuite été un jeu d’enfant pour les experts de l’OTAN. "

SARKOZY FAIT DÉSERTER LES SOLDATS DE L’ARMÉE LIBYENNE
POUR LES TRANSFORMER EN JIHADISTES ENVAHISSEURS DU MALI


En 2011, Sarkozy et le général Puga ont récupéré des militaires (soldats et officiers) de l'armée de Kadhafi comme mercenaires terroristes MNLA et Ansardine, pour y préparer l'offensive jihadiste au Mali et organiser la contre révolution préservant les salaires esclavagistes.
Un ex dirigeant du MNLA, Hama Ag Mahmoud, explique l'accord qui était conclu entre Sarkozy et son groupe jihadiste.
« La France nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad » (journaliste)

Et en contrepartie, elle nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad. C’est l’accord qui a été conclu avant la guerre entre le MNLA et la France.(Hama Ag Mahmoud) Marocleaks

Pour cela, il fallait des combattants, et Sarkozy a demandé aux chefs MNLA de pousser les soldats de l'armée libyenne à déserter leur combat auprès de Kadhafi pour rejoindre les forces jihadistes pour attaquer le Mali.
"La France aurait donc poussé le MNLA à occuper les villes du Nord du Mali ?

- Oui tout à fait. La France a demandé au MNLA de l’aider à faire déserter tous les combattants de l’Azawad qui étaient dans l’armée libyenne, pendant la guerre de Libye. Ensuite de bloquer le recrutement des libyens dans l’Azawad et dans l’Aïr au Niger." (Hama Ag Mahmoud) Marocleaks

LIRE MON ARTICLE REPRIS PAR MAROCLEAKS :

Ce sont Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga qui ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali avec la complicité du président ATT


Sarkozy en même temps qu'il détruisait l’État libyen préparait l'attaque du Mali par les jihadistes.
"Pour l’ancien président français, le calcul était simple. Il s’agissait de jouer, simultanément, sur deux tableaux : déstabiliser la Libye en soldant, du coup, ses comptes (anciens et nouveaux)  avec Kadhafi et, via les effets collatéraux de cette crise, semer le chaos au Mali. Avec le MNLA, le deal était tout aussi simple : « Je vous aide à créer votre république de l’azawad, en retour vous me laissez disposer, à ma guise, des ressources naturelles dont le sous-sol du nord du Mali regorge, tout en me laissant le loisir de construire une base à Tessalit »."MaliActu
Pour mon camarade blogueur Yanick Toutain, le calcul du général Puga et de Sarkozy était encore plus machiavélique.
L'attaque du 17 janvier 2012 au Mali préparait en réalité une attaque de plus grande ampleur encore - et en se passant des services du MNLA -, l'attaque par Ansardine et AQMI contre le Burkina Faso : donner un prétexte à l'armée française pour occuper la capitale Ouagadougou avant la date fatidique du 15 octobre 2012 - le 25° anniversaire de l'assassinat de Sankara.
En effet, après les processus proto-révolutionnaire au Burkina Faso en février puis en avril 2011, le trône du chef Franceàfric régional vacillait.
L'occupation militaire SERVAL de janvier 2013 aurait du se produire d'abord au Burkina Faso.
C'est ce plan qui explique d'ailleurs la colère du terroriste MNLA Hama Ag Mahmoud, le fait que le complot auquel il avait participé en contenait un autre......
C'est la révolution malienne de mars 2012 - initiée par les veuves et les soeurd des militaires antifascistes de Aguel Hoc qui vit exploser en vol le plan Sarkozy-Puga d'occupation du Burkina Faso. Avec Diendiéré et le général Beth...... leurs successeurs Hollande Le Drian en rêvaient encore en .... octobre 2015..... avec l'attaque de la gendarmerie Samorogouan !

TOUS LES RECELEURS DU FRIC DE KADHAFI DEVRAIENT ÊTRE EN PRISON

Tous ceux qui ont participé à la campagne de Sarkozy de 2007 ont reçu des enveloppes, y compris les secrétaires.
"D’après l’enquête policière, tout le monde, ou presque, dans l’équipe de campagne a touché de copieuses enveloppes de billets, sans que rien n’apparaisse jamais dans les comptes de campagne déposés par Nicolas Sarkozy. Une ancienne petite main de la campagne a par exemple expliqué sur PV que les secrétaires avaient perçu des rémunérations occultes, mais aussi les « patrons » de la campagne, précisant que leurs enveloppes étaient « bien supérieures à ce que nous avons eu ». Selon un membre de l’équipe, François Fillon ou Claude Guéant faisaient partie des « patrons » qui ont touché.

Un autre témoin, lui aussi membre de la campagne, a confié une anecdote très gênante : « Je me souviens que c’était le défilé dans le bureau de Talvas [l’adjoint de Woerth – ndlr], que tout le monde venait chercher son enveloppe. Il a tiré cette enveloppe d’un coffre-fort qui contenait de nombreuses autres enveloppes, plusieurs centaines. »

Médiapart
Des centaines d'enveloppes et des grosses !
Ils ont été nombreux chez l'UMP devenu LR à avoir reçu des billets de la Libye !

Nombreuses sont ces personnes qui sont maintenant députées, ministre, conseillers, sans avoir jamais été inquiétées par la justice !!!!

Ces enveloppes venaient bien évidemment de l'argent remis par Kadhafi.
"Les membres de l’équipe de campagne qui avaient reconnu avoir reçu des espèces et qui se rappelaient les valeurs faciales des billets remis évoquaient de grosses coupures. Ces affirmations étaient confirmées par Éric Woerth. Il semble utile de préciser que selon ses propres déclarations, les valises remises par Ziad Takieddine à MM. Guéant et Sarkozy contenaient elles aussi de grosses coupures », notent les policiers.

Un comptable de l’UMP a également confirmé qu’il était peu probable que de grosses coupures proviennent de dons militants. D’autres ont totalement battu en brèche les affirmations de Woerth sur l’envoi par courrier d’espèces. « Je n’ai jamais vu de courrier arrivant qui contenait des espèces », a assuré la chef du courrier à l’UMP."

Médiapart
Les gros patrons que sont Fillon et Guéant recevaient des plus grosses enveloppe nous dit Médiapart.
"Une ancienne petite main de la campagne a par exemple expliqué sur PV que les secrétaires avaient perçu des rémunérations occultes, mais aussi les « patrons » de la campagne, précisant que leurs enveloppes étaient « bien supérieures à ce que nous avons eu ». Selon un membre de l’équipe, François Fillon ou Claude Guéant faisaient partie des « patrons » qui ont touché."

CLAUDE GUÉANT : "LE PIVOT DU DOSSIER"

Claude Guéant, directeur de la campagne de 2007, remerciait pour ses bons services par un poste de ministre de l'intérieur sous la Présidence Sarkozy, est selon les termes de Médiapart " le pivot du dossier".

Claude Guéant s'est largement servi dans la caisse de campagne remise par Kadhafi.
Il s'est acheté un appartement (que la justice a saisi)
"La justice a décidé, en juin dernier, d’ordonner la saisie pénale de deux biens immobiliers de Claude Guéant, une maison de famille située dans le Maine-et-Loire et son appartement de la rue Weber, dans les beaux quartiers parisiens, financé en grande partie par les 500 000 euros qui lui valent déjà une mise en examen."
Médiapart

Et pendant 10 ans, Guéant n'a retiré de son compte banque que 800 euros  !
Il payait tout en liquide sur, on le devine, l'argent distribué allégrement par Kadhafi !
"Pas à pas, les policiers ont, en plus, pu reconstituer ce qu’ils appellent « l’usage immodéré des espèces » par Claude Guéant. Le rapport de la PJ souligne que l’ancien “cardinal” de la République n’a retiré de son compte bancaire que… 800 euros entre mai 2003 et fin 2012, c’est-à-dire en près d’une décennie.

Outre les 110 000 euros de frais d’enquête qu’il est accusé d’avoir détourné au ministère de l’intérieur entre 2002 et 2004, faits pour lesquels il a été condamné en première instance et en appel, Claude Guéant est aujourd’hui soupçonné d’avoir manipulé au moins 200 000 euros en espèces dont l’origine n’est pas justifiée, selon la PJ. Et cela ne prend même pas en compte toutes les dépenses de la vie que Guéant réalisait également en cash, affirment les policiers."

Médiapart
Il avait un coffre fort pour y entreposer l'argent de Kadhafi.
"On se souvient que c’est le même Guéant qui a loué, le temps de la campagne présidentielle de 2007, une chambre forte à l’agence Opéra de la BNP, à Paris, où il s’est rendu discrètement sept fois entre le 23 mars et le 19 juillet 2007."
Médiapart

SARKOZY RESPONSABLE DE TRÈS NOMBREUX CRIMES
ET IL N'EST MÊME PAS EN PRISON

Sarkozy n'est toujours pas en prison.
C'est pourtant un grand criminel. Il est responsable de la guerre de Libye qui a fait 50000 morts, l'attaque jihadiste du Mali qu'il a organisée avec entre autres la mort de Sékou Traoré et plus de 82 (117) militaires résistants anti-fascistes, le Coup d'état en Côte d'Ivoire contre Gbagbo ..... et le crime sanitaire de la Franceàfric auquel il a vivement participé et qui a fait 100 millions d'enfants morts en 25 ans !
Sarkozy c'est le corrompu - corrompu pas seulement par Kadhafi - corrompu par de grands hommes d'affaires Franceàfric comme Bolloré qui l'invité sur son yacht dans la semaine après son élection.

Kadhafi n'est pas le seul personnage de cette affaire à avoir été assassiné.
Tous ceux qui en savaient trop l'ont été.
- Pierre Marziali, un ancien militaire français qui avait recueilli les aveux du premier ministre de Kadhafi sur l’argent remis aux Français sous la présidence Sarkozy a été assassiné.
- Choukri Ghanem ancien ministre du pétrole de Kadhafi, a été retrouvé mort dans le Danube, pendant l'entre deux tour des présidentielles de 2012.
- Mohamed Albichari qui possédait des documents prouvant la corruption a sans doute été assassiné, l'assassinat maquillé en "crise de diabète".
Médiapart nous parle d'une "crise de diabète" qui fait penser à un assassinat.
"anti-kadhafiste notoire, avait confié aux services secrets français (DGSE et DGSI) pouvoir les mettre sur la piste de ces fameux enregistrements clandestins de Kadhafi, allant jusqu’à leur faire écouter des extraits authentifiés, avant de mourir à son tour soudainement en avril 2012 d’une crise de diabète, à Tunis."

WOERTH, GUÉANT, FILLON :
ORGANISATEURS DE LA CORRUPTION AVEC KADHAFI
TOUJOURS PAS EN PRISON


Ces trois responsables LR ont reçu de grosses enveloppes d'après les révélations de Médiapart. Nous ne connaissons pas les montants.
Mais nous imaginons qu'ils devaient être énormes. Guéant a vécu dans le luxe pendant 10 ans en payant en liquide toutes ses dépenses !!!!

Ils seront jugés par des délégués révocables pour leurs crimes en Afrique et leur corruption.

TOUS LES RESPONSABLES LR COMPLICES DE LA CORRUPTION ET DES CRIMES FRANCEAFRIC SERONT EUX AUSSI JUGÉS


Ils sont nombreux à avoir perçu des enveloppes de l'argent de la corruption.
Ils sont encore plus nombreux encore à en avoir été témoins et s'être tus.
Ils sont tous complices. Ils appartiennent et participent à la mise en esclavage des Africains en militant dans un parti qui a du sang sur les mains.

Ils seront jugés eux aussi au Nuremberg de l'Afrique par des juges délégués révocables.

CONCLUSION

Il y a que 10 ans que Kadhafi a corrompu Sarkozy à hauteur de 50 millions d'euros.
Il y a 6 ans que Kadhafi a été assassiné par son corrompu parce qu'il avait menacé Sarkozy de tout révéler de ce "grand secret".
Il y a 5 ans d'une guerre menée par l'OTAN a fait 50000 morts.
Le pays a été détruit ce qui a laissé la place aux jihadistes.
L' arsenal militaire de Kadhafi, Sarkozy va l'utiliser pour armer les jihadistes MNLA AQMI contre le Mali.
Tous ceux qui sont responsables de ces crimes, en premier Sarkozy n'ont jamais été jugés !!!!
Guéant, Woerth, Fillon ne sont toujours pas en prison !!!!
Claude Guéant et François Fillon ont fait une très belle carrière politique.
Eric Woerth est actuellement Président de la commission des finances de l'Assemblée nationale et député !

L'assassinat de Kadhafi par Sarkozy n'en fait pas un "héros de l'Afrique" pour autant.
C'était un corrupteur, ami de la Franceàfric qui a participé à l'assassinat du grand Sankara.

Michel Scarbonchi, ancien député européen radical de gauche, explique dans "pièces à convictions" que Bechir Saleh qu'il décrit que "la voix de son maître" - le maître étant Kadhafi - est depuis des années un proche de la France, qui jouait un rôle important avec les services secrets français.
"Il (Béchir Saleh bras droit de Khadafi) joue un rôle important avec les services secrets français, il joue un rôle important avec les autorités politiques françaises. Et ce rôle ne s'est jamais démenti jusqu'en 2011. Voilà. Il est l'homme de la France."
Kadhafi était le représentant de la Formoisie compradore et sa politique doit être analysée à travers le prisme de l'Humanologie.


Tous les responsables de cette corruption faite sur le sang et la sueur des Africains doivent être jugés.
Jugés au Nuremberg de l'Afrique par des juges délégués révocables !!!!




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COMPLÉMENTS


ARTICLE DE MEDIAPART

Sarkozy-Kadhafi: la police rend un premier rapport accablant

N'étant pas abonnée, c'est un ami facebook qui me l'a copié coller. La forme n'est donc pas celle d'origine mais le contenu est le même.



L’Office anticorruption de la police judiciaire a signé, le 5 septembre 2017, un premier rapport accablant dans l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy. Éric Woerth, trésorier de 2007 et actuel président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, est mis en cause. Les juges ont par ailleurs saisi plusieurs biens immobiliers de Claude Guéant. Plus de dix ans après les faits, le puzzle, enfin, prend forme. L’Office anticorruption (OCLCIFF) de la police judiciaire a signé, le 5 septembre dernier, un premier rapport accablant de 22 pages dans l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy et de son entourage, dont Mediapart a pu prendre connaissance.

Les enquêteurs, chargés par le juge d’instruction Serge Tournaire de conforter – ou non – l’hypothèse de circuits d’argent noir entre Tripoli et Paris au moment de la campagne présidentielle de 2007 de l’ancien chef de l’État français, ont donné des titres de “chapitre” à leur rapport qui parlent d’eux-mêmes : « la matérialisation des soupçons de financement libyen », « les mallettes de Ziad Takieddine », « le cash de Claude Guéant », « l’absence de sincérité des comptes de campagne », l’« ampleur de la circulation d’espèces en marge de la campagne »…
Outre la recension des nombreux témoignages qui, depuis trois ans d’instruction, viennent corroborer une corruption franco-libyenne dès l’année 2006, les enquêteurs commencent aujourd’hui à mettre en cohérence plusieurs éléments matériels bien connus des lecteurs de Mediapart et d’autres, nouveaux, qui viennent confirmer, voire, à certains égards, amplifier nos révélations passées.

Parmi les pièces connues se trouvent ainsi les carnets manuscrits de l’ancien premier ministre et ministre du pétrole libyen, Choukri Ghanem, qui consignait en avril 2007, soit quatre ans avant la guerre en Libye, des versements du régime Kadhafi au profit de l’équipe Sarkozy pour plusieurs millions d’euros – Ghanem a été découvert noyé dans le Danube, en Autriche, dans l’entre-deux-tours de la campagne présidentielle de 2012. Ou encore le procès-verbal devant la Cour pénale internationale (CPI) de l’ancien chef des services secrets libyens, Abdallah Senoussi, qui a reconnu avoir envoyé à titre personnel à MM. Guéant et Sarkozy 5 millions d’euros en cash par l’intermédiaire de l’homme d’affaires Ziad Takieddine.

Ce dernier a livré sur procès-verbal le récit circonstancié de ces remises de valises, au ministère de l’intérieur, en trois fois, fin 2006 et début 2007 : deux pour Claude Guéant et une pour Nicolas Sarkozy. Les enquêteurs notent d’ailleurs dans leur rapport à ce propos : « Un listing récapitulatif des voyages en Libye de M. Takieddine figurant dans un autre dossier judiciaire était obtenu. Des voyages de l’intéressé étaient bien constatés aux dates de transport des espèces mentionnés. » Ziad Takieddine, depuis ses aveux, est mis en examen pour ces faits.

Les policiers parlent également – élément inconnu jusqu’à aujourd’hui – d’une note de mars 2013 de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, aujourd’hui DGSI) selon laquelle « une source du Service indiquait [en mars 2011] que les autorités libyennes seraient en possession d'un enregistrement vidéo prouvant que la somme de vingt millions d'euros aurait été versée au candidat Nicolas Sarkozy par l'entourage du Guide, et ce dans le cadre de la préparation de la campagne présidentielle française de 2007 ».

Il n’est pas inutile de rappeler qu’un Libyen du nom de Mohamed Albichari, anti-kadhafiste notoire, avait confié aux services secrets français (DGSE et DGSI) pouvoir les mettre sur la piste de ces fameux enregistrements clandestins de Kadhafi, allant jusqu’à leur faire écouter des extraits authentifiés, avant de mourir à son tour soudainement en avril 2012 d’une crise de diabète, à Tunis.

Lui aussi mis en examen dans le dossier, Claude Guéant, l’ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 (avant de devenir no 2 de l’Élysée, puis ministre de l’intérieur), apparaît de plus en plus comme le personnage pivot du dossier.
Claude Guéant est déjà poursuivi dans cette affaire pour la réception, en mars 2008, d’un virement de 500 000 euros derrière lequel se cache, d’après l’enquête judiciaire, l’intermédiaire Alexandre Djouhri et le gestionnaire des comptes de Bachir Saleh, l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi.

Pas à pas, les policiers ont, en plus, pu reconstituer ce qu’ils appellent « l’usage immodéré des espèces » par Claude Guéant. Le rapport de la PJ souligne que l’ancien “cardinal” de la République n’a retiré de son compte bancaire que… 800 euros entre mai 2003 et fin 2012, c’est-à-dire en près d’une décennie.

Outre les 110 000 euros de frais d’enquête qu’il est accusé d’avoir détourné au ministère de l’intérieur entre 2002 et 2004, faits pour lesquels il a été condamné en première instance et en appel, Claude Guéant est aujourd’hui soupçonné d’avoir manipulé au moins 200 000 euros en espèces dont l’origine n’est pas justifiée, selon la PJ. Et cela ne prend même pas en compte toutes les dépenses de la vie que Guéant réalisait également en cash, affirment les policiers.

On se souvient que c’est le même Guéant qui a loué, le temps de la campagne présidentielle de 2007, une chambre forte à l’agence Opéra de la BNP, à Paris, où il s’est rendu discrètement sept fois entre le 23 mars et le 19 juillet 2007. Devant les policiers, Claude Guéant a assuré, sans ciller, qu’il avait loué cette chambre forte – un homme pouvait y entrer debout – afin d’y mettre à l’abri… des discours de Nicolas Sarkozy.

De nombreux membres de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy ont été entendus à ce sujet dans le dossier libyen. Ils ont soit observé un silence embarrassé sur les déclarations fantasques de Guéant, soit carrément mis en cause son alibi.
Éric Woerth mis en cause

Ainsi, Vanessa D., ancienne collaboratrice de l’UMP et de Cécilia Sarkozy : « Cela me semble incohérent. Les discours de la campagne étaient consultables sous forme électronique depuis le QG. »

Ou Aurélia J. : « Non, il se moque des gens, c'est hallucinant de mensonge, je suis consternée. » À la question de savoir ce que le directeur de campagne pouvait bien exposer dans cette chambre forte, la même a répondu, non sans malice : « Je n'en ai pas la moindre idée, mais on peut faire des déductions. »

Une troisième, Séverine N. : « Je trouve bizarre que des discours soient entreposés dans un coffre. » Elle aussi n’exclut pas que « de l'argent peut-être » a pu y être caché. Avant d’ajouter : « Je ne sais pas si les discours de Nicolas Sarkozy sont des objets de valeur. » Une quatrième, Marie-Laure H. : « Je trouve cela aberrant. II y avait un coffre-fort dans le bureau de M. Sarkozy. Cela n'a aucun sens. Les discours ont toujours transité par mail, même à l'Élysée quand il était président de la République. »

La justice a décidé, en juin dernier, d’ordonner la saisie pénale de deux biens immobiliers de Claude Guéant, une maison de famille située dans le Maine-et-Loire et son appartement de la rue Weber, dans les beaux quartiers parisiens, financé en grande partie par les 500 000 euros qui lui valent déjà une mise en examen.
Au-delà du seul cas Guéant, les policiers de l’OCLCIFF ont également établi la réalité d’une circulation importante d’espèces en marge de la campagne de 2007, sous l’autorité de son trésorier d’alors, Éric Woerth, aujourd’hui président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, et de son adjoint de l’époque, Vincent Talvas.

D’après l’enquête policière, tout le monde, ou presque, dans l’équipe de campagne a touché de copieuses enveloppes de billets, sans que rien n’apparaisse jamais dans les comptes de campagne déposés par Nicolas Sarkozy. Une ancienne petite main de la campagne a par exemple expliqué sur PV que les secrétaires avaient perçu des rémunérations occultes, mais aussi les « patrons » de la campagne, précisant que leurs enveloppes étaient « bien supérieures à ce que nous avons eu ». Selon un membre de l’équipe, François Fillon ou Claude Guéant faisaient partie des « patrons » qui ont touché.

Un autre témoin, lui aussi membre de la campagne, a confié une anecdote très gênante : « Je me souviens que c’était le défilé dans le bureau de Talvas [l’adjoint de Woerth – ndlr], que tout le monde venait chercher son enveloppe. Il a tiré cette enveloppe d’un coffre-fort qui contenait de nombreuses autres enveloppes, plusieurs centaines. »

Les deux responsables de la trésorerie de Nicolas Sarkozy en 2007 (Éric Woerth et Vincent Talvas), entendus comme mis en cause, ont expliqué l’origine de ces fonds en espèces par des envois postaux de dons anonymes de militants. Une explication « captieuse », selon les enquêteurs. C’est-à-dire qui vise délibérément à tromper.
Les membres de l’équipe de campagne qui avaient reconnu avoir reçu des espèces et qui se rappelaient les valeurs faciales des billets remis évoquaient de grosses coupures. Ces affirmations étaient confirmées par Éric Woerth. Il semble utile de préciser que selon ses propres déclarations, les valises remises par Ziad Takieddine à MM. Guéant et Sarkozy contenaient elles aussi de grosses coupures », notent les policiers.

Un comptable de l’UMP a également confirmé qu’il était peu probable que de grosses coupures proviennent de dons militants. D’autres ont totalement battu en brèche les affirmations de Woerth sur l’envoi par courrier d’espèces. « Je n’ai jamais vu de courrier arrivant qui contenait des espèces », a assuré la chef du courrier à l’UMP.

Les policiers observent, piquants, que les déclarations de Woerth et Talvas dans l’affaire libyenne sont allées « à l’encontre des propos qu’ils avaient pu tenir dans le cadre du dossier Bettencourt, procédure dans laquelle ils avaient contesté toute circulation d’espèces pendant la campagne ». Oups.

Interrogée sur l’origine du cash, une petite main de la campagne s’est autorisé une hypothèse : « À l'époque je l'ignorais, maintenant avec ce que j'ai lu dans la presse, je m'imagine aujourd'hui que Takieddine en est à l'origine. J'ai souvenir d'avoir participé à deux meetings, ils étaient grandioses, le décor, les lumières. C'était digne d'une pop-star. »

L’affaire Bygmalion, qui vaut déjà à Nicolas Sarkozy un renvoi devant le tribunal correctionnel, a montré que la campagne de 2012 de l’ancien président n’avait pas coûté 22 millions d’euros, comme cela avait été déclaré aux autorités de contrôle, mais au moins le double.

Et celle de 2007 ?

Une chose paraît déjà certaine : « Les investigations menées ont permis de faire apparaître de nouvelles qualifications pénales », assurent les policiers.




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Un agente francese dietro la morte di Gheddafi

[Article publié le 2 octobre 2012]
Ce serait donc un “agent étranger”, et non les Brigades révolutionnaires libyennes, qui aurait tué Muammar Kadhafi d’une balle dans la tête le 20 octobre 2011, près de Syrte. Ce n’est pas la première fois que la version officielle de la mort du Colonel est mise en doute en Libye ou à l’étranger. Mais cette fois, c’est Mahmoud Jibril lui-même, ancien Premier ministre du gouvernement transitoire et aujourd’hui pressenti pour diriger le pays après les élections parlementaires du 7 juillet [son parti a obtenu la majorité], qui relance l’hypothèse d’un complot ourdi par des services secrets étrangers. “C’est un agent étranger infiltré dans les Brigades révolutionnaires qui a tué Kadhafi”, a déclaré ce dernier lors d’un entretien accordé à la chaîne de télévision égyptienne Dream TV, au Caire, où il participait à un débat sur le “printemps arabe”.


Un barbouze était donc présent au moment du lynchage de Kadhafi par les rebelles. Au sein des cercles diplomatiques occidentaux présents dans la capitale libyenne, la théorie officieuse la plus répandue est que, si des services étrangers sont effectivement impliqués, “alors il s’agit presque certainement des Français”. Et d’ajouter : “Le fait que Paris ait voulu éliminer le colonel Kadhafi est un secret de polichinelle.” Le raisonnement est bien connu : dès les premiers signes de soutien de l’OTAN à la révolution, en grande partie sous l’impulsion du gouvernement de Nicolas Sarkozy, Kadhafi a menacé de révéler les détails de ses liens avec l’ancien président de la République, à commencer par les millions de dollars versés pour financer sa campagne électorale en 2007. “Sarkozy avait toutes les raisons de faire taire le raïs au plus vite”, nous ont répété samedi 29 septembre des sources diplomatiques européennes à Tripoli. Une thèse renforcée par des révélations obtenues par le Corriere della Sera il y a quatre jours à Benghazi.


La trahison de Bachar El-Assad


Là-bas, Rami El-Obeidi, ancien responsable des relations avec les agences de renseignements étrangères pour le compte du Conseil national de transition jusqu’à mi-2011, nous a révélé comment l’OTAN avait pu localiser la cachette de Kadhafi après la libération de Tripoli par les révolutionnaires entre le 20 et le 23 août 2011. “À l’époque, on pensait qu’il s’était enfui dans le désert, en direction de la frontière sud de la Libye”, explique Obeidi. Mais en réalité, il s’était réfugié dans son fief de Syrte avec son fils, Mutassim, qui dirigeait les dernières troupes encore en état de combattre. Obeidi ajoute : “Là, le raïs a essayé de communiquer, grâce à son téléphone satellite Iridium, avec certains de ses fidèles qui avaient trouvé refuge auprès de Bachar El-Assad, en Syrie. Parmi eux, il y avait notamment son disciple chargé de la propagande télévisée, Youssef Shakir. Et c’est justement le chef d’État syrien qui a transmis le numéro de téléphone satellitaire de Kadhafi aux services secrets français.” La raison ? “En échange, Assad aurait obtenu de Paris la promesse de limiter les pressions internationales sur la Syrie en vue de faire cesser la répression contre le peuple en révolte.” Localiser le téléphone satellite et son propriétaire aurait ensuite été un jeu d’enfant pour les experts de l’OTAN. Si cette thèse venait à être confirmée, nous pourrions en déduire que ce fut la première étape vers la fin tragique du dictateur, quelques semaines plus tard.
Lorenzo Cremonesi

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