ARTICLES

mardi 13 juin 2017

Blanquer et le modernisme réactionnaire

Jean Michel Blanquer, le nouveau ministre de l'Education
Par Julie Amadis
#IPEAVAEAFAF
Le 11/06/2017


"Il est important que chaque enfant puisse travailler individuellement, au calme, pour  faire des exercices, répéter ses leçons ou exercer sa mémoire.. Il est évident qu'il y a des disparités entre les élèves suivant la situation familiale. Il doit y avoir des devoirs et ils doivent pouvoir être faits au sein de l'établissement grâce à un temps d'étude accompagné. Cela s'appellera "devoirs faits", déclare le ministre." Café Pédagogique
Sauf que cette expérimentation a déjà eu lieu dans les collèges de ZEP ambition réussite. J'étais à l'époque Assistante Pédagogique et j'étais chargée de ce qui était nommé "les études dirigées". Nous étions payés 534 euros par mois et nous nous occupions entre autres des études dirigées. Une classe entière venait dans une salle pour faire ses devoirs et nous étions deux pour "aider les élèves" dans leurs devoirs. Sauf que c'était un bazar énorme, que presque aucun élève de voulait faire "ses devoirs". C'était une heure de perdue, une heure qu'on aurait pu passer à organiser des projets qui intéressent les élèves, à faire des blogs, des exposés, des journaux.... et où en même temps ils apprennent à améliorer leur orthographe, la rédaction..."



Jean Michel Blanquer est le nouveau ministre de l’Éducation Nationale depuis le 19 mai.
Après Najat Vallaud Belkacem qui faisait carrément propagande pour les violences à enfants en se vantant de taper ses enfants sur RMC et venant faire propagande de l'école où la seule institutrice de France a été exclue 2 ans (puis révoquée par elle en juillet 2016) pour avoir dénoncé les violences de collègues dans deux écoles du Havre, c'est difficile de faire pire !
Pourtant, dès le départ ce nouveau ministre donne des gages aux pires réactionnaires.

Il est peu probable qu'avec Jean Michel Blanquer la France, aujourd'hui en queue de peloton en ce qui concerne les performances des élèves, améliore ses résultats.
Et alors qu'elle est championne des inégalités scolaires, la situation risque fort de s'aggraver pour les enfants de chômeurs et d'ouvriers qui sont les grands exclus d'un système organisé pour favoriser les enfants de la haute Formoisie et de la Bourgeoisie.

UN MINISTRE DE L’ÉDUCATION QUI PRÔNE UNE PÉDAGOGIE DE L'INDIVIDUALISME ET DE L’ÉGOÏSME ALORS QUE LA FRANCE EST CHAMPIONNE DES INÉGALITÉS


La France est championne des inégalités scolaires.

"Mercredi 20 janvier, le Canard Enchaîné titrait
« Élèves pauvres et enfants d'immigrés à mauvaise école ».

L'école française est championne des inégalités.

Le Canard Enchaîné poursuivait :
« Principale critique de l'OCDE et récurrente depuis plusieurs années : la faible réduction des inégalités éducatives. Dans aucun autre pays l'échec scolaire n'est à ce point lié à l'origine sociale des élèves."
Pour lire la totalité de l'article :

L'école française championne des inégalités

Mais notre nouveau ministre, par ses mesures, va aggraver les inégalités.


LE REDOUBLEMENT : MACHINE A EXCLUSION POUR DÉMORALISER ENCORE PLUS LES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ


D'abord, il remet au goût du jour le redoublement.

Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé qu’il souhaitait « autoriser à nouveau le redoublement » dès l’année scolaire 2017-2018 dans un entretien au Parisien du jeudi 8 juin. « Il n’est pas normal d’interdire le redoublement, estime le ministre. Il y a quelque chose d’absurde à laisser passer de classe en classe des élèves accumulant des retards. » Le Monde
Alors que toutes les études scientifiques ont montré l'inefficacité du redoublement.
"Les travaux qui font incontestablement référence dans ce domaine sont ceux de HOLMES et MATTHEWS (1984) qui s’inscrivent dans la lignée de ceux conduits par JACKSON (1975). Ces deux chercheurs,recourant eux aussi à la technique de la méta-analyse en examinant huit cent cinquante recherches internationales (seules quarante recherches seront retenues car offrant suffisamment de garanties sur le plan scientifique), montrent que le redoublement est préjudiciable aux élèves qui en sont l'objet, c'est-à-dire que les redoublants progressent significativement moins que les élèves faibles promus, aux caractéristiques comparables, et ce quelle que soit l'année redoublée (entre la première et sixième année de l'enseignement primaire). Ainsi, l'idée qu'un redoublement serait inefficace en raison de son caractère trop tardif, pour permettre à l'élève de « refaire son retard », est en fait dénué de fondement.» La documentation française
Le redoublement, c'est la solution de facilité qu'utilisent de trop nombreux profs pour baisser les bras face aux difficultés d'apprentissages des élèves. J'ai entendu des profs prévoir le redoublement d'élèves dès le mois de février et ne plus rien faire pour essayer de rattraper leur retard en se disant "de toutes les façons il va redoubler".

La France est aussi la championne du taux de redoublement. Un cinquième des élèves ont redoublé avant l'âge de 15 ans. C'est énorme !

"En France, en 2015, 22% des élèves avaient redoublé au moins une fois avant l'âge de 15 ans, un taux en nette régression par rapport à 2003 (- 17 points) mais deux fois plus important que la moyenne des pays de l'OCDE" Paris Normandie du 6 juin 2017

Bien entendu, j'ai eu dans mes classes des élèves qui redoublaient.
Ces élèves là sont souvent dégoutés par toutes les notions que l'on veut leur inculquer sous un angle "scolaire".

Les enfants en échec scolaire ne sont pas moins intelligents que les autres.
Ils ont vécu un "traumatisme scolaire" qu'il faut réparer.
Le redoublement est un traumatisme car c'est une exclusion. L'enfant est séparé de ses camarades de classe, il est celui qui a raté, celui qui ne réussit pas.
Et en plus de ne pas réussir, l'élève redoublant est puni (en tout cas il le vit comme ça la plupart du temps). Il lui est interdit de rejoindre ses camarades dans la classe de l'échelon supérieur l'année suivante.


L'ENTRAIDE EN CLASSE PERMET A CHACUN
DE S’ÉPANOUIR EN APPRENANT


J'ai pu constater dans mon travail de Professeur des écoles que la dynamique de classe comptait beaucoup pour permettre à tous les élèves d'apprendre et de comprendre.
Lors de mes stages et mes remplacements, j'ai pu voir très souvent des élèves dont le professeur ne s'occupe plus... Les cahiers ne sont plus remplis, ils restent dans le fond de la classe... Souvent ce sont des élèves dont les autres élèves se moquent. Leur professeur les a abandonnés, les autres élèves leur manquent de respect. Comment voulez-vous que ces élèves là s'en sortent ?

A l'inverse quand on met en place l'entraide en classe, personne n'est exclu, personne n'est moqué...
Et chacun est heureux de venir en classe. Je l'ai pratiqué et j'en ai fait un mémoire (donc j'ai observé d'autres classes qui faisaient de même, j'ai même fait une étude comparative avec des classes sans entraide qui sont largement majoritaires). Les enfants sont plus heureux, réussissent mieux, gardent leur gentillesse et leur enthousiasme à apprendre.

L'enfant est un humain naturellement gentil et solidaire. Il a envie d'être utile aux autres et la pédagogie traditionnelle le détourne de cet élan de solidarité naturelle pour l'amener à "apprendre pour lui" sans partage du savoir. A l'inverse, je disais à mes élèves"celui qui sait, qui a compris quelque chose a le devoir d'aider celui qui ne sait pas encore"



Les enfants apprennent mieux quand on leur permet d'être utile


Mais l'entraide en classe, Jean pierre Blanquer n'en veut pas. Il veut de l'individualisme. D'exercices fait seul dans son coin.

Il a dit :

"Il est important que chaque enfant puisse travailler individuellement, au calme, pour  faire des exercices, répéter ses leçons ou exercer sa mémoire" La croix
Les pédagogies actives dont l'efficacité a été prouvée, c'est l'inverse de ce que prône le ministre.


Ivan Illitch avait dénoncé cette vision que défend le ministre de  "l'enseignement pour l'enseignement".

"Où trouverait-on à l'école les conditions propres à encourager la libre expérimentation des connaissances acquises, la découverte personnelle ? (C'est cette définition que je voudrais donner à l'expression "éducation libérale" que j'utiliserai par la suite.) Ces conditions ne se rencontrent pas dans l'établissement scolaire parce que l'élève est contraint d'y être, parce que la doctrine c'est "l'enseignement pour l'enseignement". Il est donc là en résidence surveillée, en compagnie d'enseignants, et la récompense qui lui est promise c'est d'y demeurer un peu plus longtemps ..." (Ivan Illitch, Une société sans école, p 37)



BLANQUER PRÔNE AUSSI UNE PÉDAGOGIE DE LA RÉPÉTITION

Les pédagogies actives développées par Freinet, Decroly, Montessori sont des pédagogies où les enfants ne s'ennuient jamais.


Freinet permettait aux enfants de réaliser leurs projets, d'exprimer leurs désirs et leurs pensées dans le journal scolaire, d'être utile aux autres. La vie, c'est-à-dire la construction de projets utiles aux autres, était au centre de l'apprentissage.
Apprendre, ce n'est pas être déconnecté des autres, seul dans son coin à faire des exercices dont on dit aux enfants que "c'est pour leur bien" que "c'est pour leur avenir"et dont ils ont du mal à voir l’intérêt surtout si ce sont des exercices barbants qui les font passer pour des personnes non intelligentes ...

Les enseignants que veut Blancher sont de bons obéissants traditionalistes, l'inverse de ce que sont les grands pédagogues.


Enseignants, chercheurs et résistants : Paulo Freire et Célestin Freinet


LES DEVOIRS :UN NON SENS PEDAGOGIQUE



Mme Josette Hazard, institutrice retraitée, membre de l'ICEM me disait à propos des devoirs :

"L'enfant a une journée de travail plus longue que beaucoup d'adultes et en plus rentré chez lui on lui donne encore du travail avec les devoirs"

Les devoirs n'ont aucun sens pédagogique. Pourquoi faire faire du travail scolaire aux enfants en plus de ce qu'ils font déjà 6 heures par jour ?

J'ai souvent entendu des collègues se plaindre des devoirs non faits, des familles qui ne s'occupent pas des devoirs et donc qui seraient responsables de l'échec de l'enfant. En fait ça sert au professeur pour se dédouaner des responsabilités qu'il porte dans les difficultés persistantes d'un élève. C'est tellement plus facile de dire que c'est la faute de la famille qui ne s'occupe pas des devoirs.

Et puis ça renforce les inégalités entre les enfants ayant des parents qui les aident le soir et les enfants dont les parents ne sont pas allés longtemps à l'école et donc qui se sentent incapables d'aider leurs enfants dans les devoirs.

Au lieu de dénoncer l'absurdité que sont les devoirs, Blanquer fait semblant de combattre les inégalités en disant les devoirs se feront à l'école.


"Il est important que chaque enfant puisse travailler individuellement, au calme, pour  faire des exercices, répéter ses leçons ou exercer sa mémoire.. Il est évident qu'il y a des disparités entre les élèves suivant la situation familiale. Il doit y avoir des devoirs et ils doivent pouvoir être faits au sein de l'établissement grâce à un temps d'étude accompagné. Cela s'appellera "devoirs faits", déclare le ministre." Café Pédagogique

Sauf que cette expérimentation a déjà eu lieu dans les collèges de ZEP ambition réussite. J'étais à l'époque Assistante Pédagogique à l'époque et j'étais chargée de ce qui était nommé "les études dirigées". Nous étions payés 534 euros par mois et nous nous occupions entre autres des études dirigées. Une classe entière venait dans une salle pour faire ses devoirs et nous étions deux pour "aider les élèves" dans leurs devoirs. Sauf que c'était un bazar énorme, que presque aucun élève de voulait faire "ses devoirs". C'était une heure de perdue, une heure qu'on aurait pu passer à organiser des projets qui intéressent les élèves, à faire des blogs, des exposés, des journaux.... et où en même temps ils apprennent à améliorer leur orthographe, la rédaction...

LES DEVOIRS LE SUMMUM DE LA PÉDAGOGIE DES RÉPÉTANTS


Les enfants sont spontanément des Innovants, des Découvreurs, des Créateurs artistiques.

Ils emmagasinent le stock des innovations ancestrales en découvrant, en innovant en créant. Ce ne sont pas des vases vides que l'on remplit.
Aller contre la nature des choses emmène droit à la catastrophe.
C'est ce que la France fait depuis des années et c'est pour cette raison qu'elle est dans les dernières du classement PISA

"La France a tout intérêt à se remettre en question sur sa manière d'éduquer ses enfants. En effet, le pays de Jules Ferry n'est hélas ! pas un exemple en matière d'efficacité éducative. C'est du moins ce qui ressort du fameux classement Pisa.
Le «Program for International Student Assessment» en anglais, et pour «Programme international pour le suivi des acquis des élèves» en français, est un ensemble d'études menées par l''organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui réunit les pays développés. Pisa mesure les performances des systèmes éducatifs tous les trois ans, et la dernière a été rendue publique en décembre 2013. Que constate-t-on ? Que la France est perdue dans le marais des classements, quelque part du côté de la 20e place. Les pays où les enfants ont les meilleurs résultats sont la Finlande, la Corée du Sud, Hong-Kong, le Liechtenstein…" La Dépèche

La France, cinquième économie mondiale, arrive en 26° position en sciences, le domaine majeur d'évaluation d'évaluation de cette dernière édition. Ni progression, ni régression par rapport en 2013. Et un classement général en demi teinte. « Malgré les grandes avancées technologiques et les investissements importants dans l'éducation, les performances en sciences sont restées identiques ou ont chuté depuis 2006 » constate Gabriela Ramos, directrice de cabinet du secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), jugeant ces résultats « décevants ». » Le Figaro Caroline Beyer et Marie-Estelle Pech

UNE PÉDAGOGIE DU 19° SIÈCLE A L’ÈRE DE L'INFORMATIQUE OU LE TRAVAIL RÉPÉTITIF EST REMPLACE PAR DES ROBOTS


Ces propositions actuelles les devoirs, les exercices qui n'en finissent pas, les leçons relues et apprises par cœur.... et ce qu'il a mis en place quand il était  directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO) de Luc Chatel sont un condensé de ce que l'on peut trouver de plus réactionnaire en éducation. Un internaute du Café Pédagogique a résumé ses idées en les nommant ""innovations" dignes du 19° siècle".

"domren, le 29/05/2017 à 10:23

OK, on repart sous Sarkozy, De Robien, Chatel ... Rappelons les "innovations"dignes du 19e siècle mises en place par Blanquer à cette époque et discrètement supprimées : Etablissements de Réinsertion Scolaire (je vous recommande le rapport des IGEN !) : http://www.education.gouv.fr/cid52718/les-etablissements-de-reinsertion-scolaire-ers.html&xtmc=etablissementsdereacuteinsertionscolaire&xtnp=1&xtcr=1
Internats d'excellence :
http://www.education.gouv.fr/cid52632/mene1017641c.html
Voilà voilà ..."

J'ai en mémoire tous ces enfants et ces jeunes que j'ai vus en échec dans des classes de collège et de l'élémentaire en tant qu'assistante pédagogique, en tant qu'enseignante stagiaire et en tant que remplaçante. Je me rappelle ces collégiens tristes devant leur page d'exercices de mathématiques, de grammaire ou d'orthographe...

 Apprendre c'est un plaisir. L'école traditionnelle détruit ce plaisir... Et, le résultat de cette pédagogie, c'est que beaucoup d'adultes n'ont plus envie d'apprendre...
Cette pédagogie est complétement inefficace d'abord parce qu'elle ne prépare pas les enfants au monde actuel et au monde à venir.

Xavier Niel un capitaliste de la strate des Innovants
Les robots remplacent presque tous les métiers qui exigent des gestes répétitifs, le nombre d'ouvriers non qualifiés baisse, le métier de caissière disparaît avec les caisses automatiques.... Ce dont notre monde a besoin c'est d'Innovants.

Et tout capitaliste intelligent le comprend.
L'école telle qu'elle existe actuellement ne prépare pas du tout les jeunes aux métiers du présent et de l'avenir.
Xavier Niels, bien qu'étant un capitaliste pourri par l’appât du gain, est aussi un entrepreneur qui a compris cela. Son école qui forme des programmateurs n'a pas pour critère de sélection le niveau de diplôme et parmi les étudiants intégrés 40% n'ont pas le bac.

" Car dans cette école d’un genre nouveau ,aucun diplôme n’est exigé des élèves: 40%

n’ont pas le bac, 20% sont bac+1, 15% sont bac+2. On y trouve cependant quelques docteurs (bac+7), deux élèves sont en maîtrise de maths en parallèle et entrent à «42» en double cursus, quelques uns sont en licence d’informatique.
«Ce qui compte chez nous ce n’est pas d’être bien né, ou d’avoir tel diplôme mais de démontrer ce que l’on est capable de faire», affirme Kwame Yamgnane. «Nous sommes une école de puissance et pas d’essence». Pas de doute, il y une vraie volonté de briser les codes établis dans cette école rebelle, qui entend former des cohortes de développeurs informatiques dont la France a besoin. Et bousculer ce qui lui apparaît - à tort ou à raison - comme le monde des privilégiés." Le Figaro

Il est intéressant de remarquer que les deux créateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin qui sont de grands Innovants étaient dans une école Montessori enfants.

Mais Jean Michel Blanquer ne prépare pas les jeunes générations au monde du travail. Il cherche juste à casser leur créativité par des méthodes pédagogiques rétrogrades dignes du 19° siècle.

Il se présente en adversaire des pédagogies actives, donc des pédagogies respectueuses de l'enfant.
Il a déclaré :

"Le pédagogisme doit désormais relever du monde d’hier" Café Pédagogique


Blanquer c'est le modernisme réactionnaire.
Il est le représentant d'une classe capitaliste Parasite.
Ceux qui ne cherchent pas à construire le monde de demain mais juste à préserver les intérêts des spoliateurs.
Il est l'inverse de Larry Page et Sergey Brin. Ces capitalistes là appartiennent à la strate des Innovants et souhaitent préserver la créativité des enfants.
Jean Michel Blanquer promeut une pédagogie réactionnaire pour casser les capacités innovantes des enfants et les transformer en moutons obéissants.
Sauf que la jeunesse est lasse et ne se laisse plus faire. Dans une société avec 9,6 % de chômeurs (12,7% pour Le Havre) et où les travaux répétants sont remplacés par des machines, transformer les écoles en prisons ennuyeuses ne fait qu'augmenter la rancœur des enfants vis à vis du monde délirant des adultes des strates Parasites et Répétantes.

La pédagogie que le ministre prône est nocive pour tous les enfants et tous les jeunes car elle ne les respecte pas et détruit leurs capacités innovantes.
Le nombre d'enfants exclus, malheureux à l'école, écœurés du savoir va forcément encore s'aggraver avec de telles directives.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire