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mercredi 30 septembre 2015

Violences à enfants. Claudine Schmidt-Lainé : au lieu de me protéger à ma demande la Rectrice a déclenché mon exclusion pour 2 ans

Par Julie Amadis
Le 30/09/2015







Le Havre Libre titrait sa une lundi 28 septembre

La justice enquête sur l’ex-rectrice de l’académie de Rouen, soupçonnée de malversations

Exclusif. La justice mène des investigations sur Claudine Schmidt-Lainé. L’ex-rectrice de
La une du Havre Libre
L'ex-Rectrice de Rouen
soupçonnée de malversations
l’académie de Rouen, nommée récemment à Grenoble, est visée par une enquête préliminaire portant sur de présumés détournements de fonds publics
.

C'est cette Rectrice qui est à l'origine du harcèlement moral que j'ai subi durant toute l'année scolaire 2013/2014, de ma suspension sans aucun motif et de mon exclusion pour 2 ans de l’Éducation Nationale pour un motif mensonger : avoir distribué les tracts des parents d'élèves !

Jamais je n'aurai pu imaginer la suite des événement en novembre 2014 lorsque j'écris à la Rectrice Claudine Schmidt Lainé, pour être protégée des menaces, humiliations et harcèlement moral de mon inspecteur Patrick Deplanque.

Je pensais naïvement que la Rectrice allait prendre en considération l'ampleur du scandale, une témoin de violences à enfants menacée et harcelée par celui qui l'avait virée 5 ans plus tôt parce qu'elle avait osé raconter la fessée violente portée sur Kevin 3 ans qu'elle avait vue à l'école maternelle Varlin en 2008 et répéter la vantardise de la directrice d'école de taper Luciano 4 ans.
Autours de moi, j'avais un directeur ami de l'Inspecteur Deplanque, Patrick Clabaut, qui n'était pas offusqué par les violences sur des petits de 3 et 4 ans et des syndicalistes (SNUIPP, FO, UNSA) pas plus dérangés que ça par de telles attitudes en maternelle.
Et depuis le début de l'année scolaire, mon inspecteur me calomniait auprès des directeurs d'école, des conseillers pédagogiques... qui relayaient la calomnie auprès des autres enseignants ...
La Rectrice apparaissait à l'époque comme ma dernière carte pour être protégé.
C'était un leurre de le croire. C'était pourtant son devoir de me protéger.
"Dans toute administration, la hiérarchie a l'obligation de protéger ses agents.
La situation dans laquelle je me trouvais était extrêmement angoissante (même si je faisais face). Mon chef, celui qui devait m'inspecter dans l'année, était celui qui m'avait traitée de menteuse afin de protéger son amie la directrice d'école maternelle. Une directrice qui, non seulement se vantait de taper le petit Luciano mais qui, en plus, refusait de faire un signalement sur un enfant "claqué par terre" par sa mère et donnait raison à l'ATSEM que j'avais vu mettre une fessée violente au petit Kevin 3 ans.
Cet inspecteur Deplanque était aussi celui qui m'avait virée de mon poste d'Assistante Pédagogique."

LIRE : Ma demande de protection en tant que témoin de violences à enfants m'a valu un avertissement




La Rectrice a renvoyé la lettre à l'Inspecteur d'Académie de Rouen Philippe Carrière.
Et, j'ai été convoquée à un entretien qui n'avait pas de motif. Je pensais tout aussi naïvement que l'administration allait chercher à régler le problème.

CONVOQUÉE A UN ENTRETIEN DANS LEQUEL L'INSPECTRICE ACADÉMIQUE ADJOINTE SOUTIENT QUE CE N'EST PAS A L’ÉDUCATION NATIONALE DE S'OCCUPER DES VIOLENCES COMMISES PAR DES INSTITUTEURS DANS LES ÉCOLES


Protéger une témoin de violences à enfants, Professeur des écoles, ce n'était pas vraiment l'objectif de Monique Béaur, l'adjointe à l'Inspecteur d'Académie qui me recevait. Elle était accompagné de Jacques-Manuel Mounier, Chef de la division des personnels enseignants du 1er degré. 


DES SYNDICATS DE MÈCHES AVEC L'ADMINISTRATION

J'avais à mes côtés pendant cet entretien préalable à une sanction (la convocation ne le mentionnait pas !), une syndicaliste de FO, Florence Bessière, qui était censée me défendre. C'était la seule parmi les syndicats contactés (Sud Education et CFDT) à avoir répondu positivement à ma demande d'accompagnement à la convocation.
Mais elle n'a cessé durant l'entretien de donner raison à l'administration. Elle était d'accord avec Mme Béaur quand elle a dit que "les violences à enfants, ce n'était pas à l'Education Nationale de s'en occuper". Elle soutenait avec les deux autres que j'avais fauté en écrivant directement à la Rectrice.
A la fin de l'entretien Mme Béaur m'a annoncé que il est prévu de me sanctionner par un avertissement.
Florence Bessière a demandé qu'il n'y ait qu'une annotation dans le dossier. J'ai reçu après l'entretien  par accusé de réception un AVERTISSEMENT au motif que je n'étais pas passée par la voix hiérarchique lorsque j'ai écrit à la Rectrice.
L'Inspection Académique s'est alors sentie très forte. Il n'y avait aucune protestation syndicale et aucune réaction de collègues.

RAPPORT D'INSPECTION TRUFFE DE MENSONGES, UNE NOTE DE 3/20 : LES PARENTS RÉAGISSENT EN DISTRIBUANT UN TRACT

J'ai subi après cela, une inspection avec des mensonges énormes et une note sanction de 3/20 !

Après cette accablement de répression, deux parents délégués ont réagi. Ils ont décidé de distribué un tract à la sortie de l'école.
L' inspecteur  a fait bonne figure le jour de l'inspection et m'a même complimentée pour mon investissement .
"C'est dommage que vous ayez refusé l'inspection me dit-il vous auriez eu une bonne note. Vous êtes quelqu'un de très investie auprès des élèves. On le voit bien."
Mais le rapport ne fait pas état de ces compliments et de ce constat qu'il avait fait "de quelqu'un d’investi dans son travail".
Le rapport d'inspection me présente comme une fumiste !
Il semblerait que ce monsieur ait rédigé un rapport pour faire plaisir à sa direction....
Et comme il a eu sa mutation tant désirée près de son domicile à la rentrée 2014 . ... On peut penser qu'il a été récompensé pour ses bons et loyaux services !
(...)
Un mois plus tard, je découvre que le rapport d'inspection est truffé de faux en écritures
publiques !
Il est indiqué:
"pas de trace d'activités esthétiques"
alors que la classe était remplie de maisons "projet Perrey" crées par les enfants !J'aime la création artistique et il y avait de nombreuses créations artistiques dans ma classe... J'ai gardé quelques photos qui le prouvent (mais comme j'ai perdu mon ancien ordinateur j'en ai perdues beaucoup).

(...)
Il était aussi indiqué qu'il n'y avait aucune fiche de préparation spécifique.
"Madame Amadis n'a présenté à ce jour aucune fiche de préparation spécifique"
C"est un mensonge éhonté ! Il y avait 2 gros classeurs (français et maths), et un cahier par discipline. L'inspecteur a pourtant passé plusieurs heures à observer mes fiches de préparation et m'en a parlées pendant l'entretien !

LIRE : 141° jour d'exclusion d'une prof des écoles pour avoir dénoncé des violences à enfants




UN TRACT QUI SERA LE PRÉTEXTE A MON EXCLUSION POUR 2 ANS DE L’ÉDUCATION NATIONALE

Arrêté d'exclusion 2 ans de l'Education Nationale
C'est ce tract (dans le dossier d'accusation) qui servira de prétexte à ma suspension et à mon exclusion. La Rectrice et l'Inspecteur d'Académie inventeront que je l'aurais distribué et utiliseront ce motif dans l'acte d'exclusion (voir le document).

Séverine Breton, parent d'élève déléguée, témoigne ici que à aucun moment je n'ai distribué leur tract (voir image ci-contre).

Ce mensonge gros comme une maison est pourtant celui qui servira à m'exclure 2 ans de l'Education Nationale !





Page n°2 de l'arrêté d'exclusion




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